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Congrès AFVAC 2009 (1)
"RENCONTRE VETERINAIRE-ELEVEURS FELINS"
DE L'AFVAC
- LILLE, LE 26 NOVEMBRE 2009 -
LA GALE D’OREILLE : JACQUES FONTAINE, Bordeaux, Président du groupe des dermatologues Belges. Consultant dermatologue de la faculté vétérinaire de l’université de Liège.
Très contagieuse pour les chats et les autres espèces (chiens, furets,…). L’otite externe se rencontre principalement chez les jeunes animaux.
Le principal responsable d’une otite parasitaire est «OTODECTES CYNOTIS» (famille des sporastides). C’est extrêmement contagieux.
On observe alors une modification de la flore de l’oreille par le parasite responsable.
A terme, l’otite peut devenir chronique alors qu’il n’y a plus de parasite.
LES SYMPTOMES :
Secrétions noirâtres, crayeuses, granuleuses. D’abord sèches puis par la suite, huileuses.
Il y a dispersion par le grattage et projection de cérumen.
Suite au grattage, on observe des ulcérations externes et, suite au secouement de la tête et des oreilles, on peut trouver des prurits (démangeaisons) et des parasites sur les zones faciales (tempes, oreilles, cou).
LE DIAGNOSTIC :
Il y a une inflammation du Canal Auriculaire Externe (CAE) avec une production importante de cérumen. L’examen, avec un «otoscope» (loupe) du CAE permet de mettre en évidence de petits parasites blanchâtres.
Une Gale chronique qui a été traitée, cela n’existe pas!
Diagnostic différentiel :
Otite fongique (dermatophyte ou malassezia), otite à démodex, otite par corps étranger (polype).
MALASESIA : Champignon qui prend l’aspect d’une gale. Doit être traité différemment.
Autres formes d’otites : Inflammation chronique due à un champignon qui donne du cérumen noirâtre (erreur de diagnostic possible)
POLYPE chez les jeunes (bourgeonnement venant du pharynx qui remontent) : La seule issue: Le traitement chirurgical.
Polypes dus aux rhino-virus : plus fréquent chez le Persan et le MCO. Origines : Piste virale ou prédisposition génétique ? Aucune étude n’a était conduite et on manque de recul.
Les nouvelles techniques de diagnostics permettent d’éviter les erreurs de diagnostic.
Les polypes de type fibromes naseau-pharyngé ou rhino-pharyngé sont un réel problème chez le jeune MCO. C’est une entité particulière de la race; Les erreurs de diagnostic sont fréquentes. Ces cas sont très souvent traité comme une allergie alimentaire alors qu’une fibroscopie permet de visualiser le problème: Cérumen et pue.
Chez l’européen : Se rencontre chez les adultes.
DEMODEX (parasite) Il convient de mettre le parasite dans de l’huile puis de l’observer au microscope afin d’identifier le parasite.
LES TRAITEMENTS :
Il faut empêcher le parasite de vivre et de se reproduire. Préconisation de produits qui n’agressent pas l’oreille.
1°) Nettoyage de l’oreille avec des agents céruminolytiques peu agressifs tels que des huiles organiques ou minérales, des solvants adaptés (éviter le coton-tige afin de ne pas tasser le cérumen au fond de l’oreille). Les produits huileux ou visqueux sont très efficaces car ils gênent la respiration des parasites.
2°) Traitement : A appliquer sur tous les individus (local (stronghold) et général (systémique : facile mais coûteux). Des gouttes auriculaires traitantes (effets anti-inflammatoire et anti-parasitaire).
Les traitements généraux (systémiques –en spot-on- ) à base de «Macrolides macrocycliques» : dérivé d’avermectine ou mylbémycine comme, par exemple Advocate®, Stronghold® .
Les produits ayant du LINDANE disparaissent car toxiques pour le milieu (Oridermyl® avec lindane a été retiré du marché), il ressort avec permetril (toxique pour les chats) en anti-parasitaire.
Surolan®: Ce n’est pas un antiparasitaire mais il est efficace sur les parasites d’otites.
Attention ! Ne pas utiliser les produits destinés aux chiens, certaines molécules étant très toxiques pour les chats.
Pour ne pas arriver à la chronicité, il faut bien traiter.
ANTIPARASITAIRES EXTERNES : DANGERS ? Mme Claude CHAUVE, professeur de parasitologie à l’ENVL (Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon)
Définition des APE (APE = Antiparasitaires Externes) :
Les APE externes sont essentiellement des médicaments destinés à combattre les ANTHROPODES ECTOPARITES (acariens et insectes). Ils sont divisés en deux catégories :
Les antiparasitaires externes s.s (=APE) actifs seulement sur les ARTHROPODES et les ENDECTOCIDES qui, eux, sont actifs à la fois sur les ARTHROPODES et les NEMATODES.
Principaux arthropodes du chat :
Acariens et insectes : Agents de la octodectes (gale d’oreilles teigne), notoedres (gale du corps), Demodex, Cheyletiella, Trombicula (aoûtat), Ixodes ricinus et autres tiques, et parmi les insectes : Ctenophalides (puces) et Felicola (pou broyeur).
30 anti-parasitaires externes sont actuellement commercialisés, 8 familles d’antiparasitaires externes disposent d’une AMM (=Autorisation de Mise sur le Marché) Chats : Carbamate (= propoxur), chlornicotinile (=imidaclopride), Néonicotinoïde (=nitempyram), Organophosphorès (=fenthion et tétrachlorvinphos), Phénylpyrazolé (=fipronil), Semicarbazone (=métaflumizone), Endectocides (=milbémycine, moxidectine, sélamectine), IGR (=lufénuron, méthoprène). On peut aussi citer 2 spécialités auriculaires médicamenteuses renfermant un antiparasitaire : perméthrine et ivermectine.
Résumé des caractéristiques des produits (RCP) :
Sur les anciens produits, il y avait un manque d’information mais ils disposaient d’une AMM alors que certains contenaient des produits dangereux.
Certains des produits sont commercialisés sous le même nom avec des présentations différentes pour le chat et le chien. Il convient de ne pas utiliser les présentations «Chien» pour le chat car la composition peut différer et contenir des produits contre-indiqué pour le chat (même commercialisé sous le même nom!).
Exemple : La perméthrine : molécule présentant, assez fréquemment, des effets indésirables chez le chat.
La gestion des effets secondaires :
La notion d’effets secondaires ou indésirables est maintenant bien définie et encadrée par un dispositif de pharmacovigilance vétérinaire (décret 99-553 du 2/07/1999 & décret 2003-760 du 1er/08/2003) qui fonctionne par déclarations faites par les vétérinaires, les éleveurs, voir les laboratoires auprès de l’AFFSA.
Actuellement, 852 déclarations d’effets indésirables chez le chat ont été enregistrées. Le taux est plus faible chez le chien.
On constate donc que le chat est plus concerné par les effets indésirables liés aux anti-parasitaires.
Certains de ses effets indésirables sont dus à une mauvaise utilisation des anti-parasitaires principalement ceux sous forme de pipettes (léchage, par exemple)..
Danger ou non ?
Tout nouveau produit fait l’objet d’une surveillance des effets indésirables (EI) pendant 5 ans après sa mise sur le marché (vente vétérinaire, uniquement) puis (parfois) en vente libre.
Le vétérinaire ne doit pas «vendre» un anti-parasitaire, il doit le «prescrire» en fonction de l’animal, de son mode de vie (congénère, environnement,…).
Le surdosage, chez le chat, se fait très vite.
VICES REDHIBITOIRES : ACTUALITE ET PERSPECTIVES - J.P COTARD. Professeur agrégé, Directeur Honoraire de l’ENVA, Inspecteur Général au Ministère de l’agriculture. En charge du dossier sur l’actualisation des vices rédhibitoires avec J.François CHARRY.
VENTE ENTRE PROFESSIONNEL ET ACHETEUR AMATEUR : Rappels historiques :
1989 – 22/06 : Loi qui définie les VICES REDHIBITOIRES chats et chiens. Texte complétés par des décrets d’application. Cette législation, dans le contexte européen, constitue –encore à notre époque- une particularité française.
LES RECOURS DE L’AMATEUR :
- Procédure des Vices rédhibitoires :
Le nombre de maladies est limité (maladies infectieuses: typhus, coryza,…) ;
Si l’animal présente une de ces affections, cela donne lieu à un diagnostic de suspicion. Le délai est variable selon les maladies.
Après le diagnostic de suspicion, l’amateur doit aller devant le tribunal d’instance (en général : Celui de l’acheteur) pour déposer «une requête pour nomination d’un expert.» qui est un vétérinaire différent de celui qui a posé le diagnostic de suspicion. (Les vétérinaires experts auprès des tribunaux sont nommés par ordonnance.).
Une action en rédhibition doit être engagée dans les 30 jours suivant la livraison de l’animal Le début du décompte des 30 jours débute, par exemple, le lendemain du jour de livraison si la livraison a eu lieu un dimanche ou un jour férié.
Après que l’expert est déposé devant le tribunal, c’est le juge qui estime si il y a lieu de poursuivre l’instruction du dossier ou de le classer «sans suite».
-Les vices cachés :
Il n’y a pas de démonstration d’antériorité. La procédure est peu onéreuse. Le délai d’action est de 30 jours.
Les inconvénients : La liste est incomplète au regard des connaissances actuelles et il y a de grandes variabilités des délais de suspicion.
Depuis 1989, les méthodes de diagnostics ont beaucoup évolué. Les délais d’expertises, dans certains cas, sont un peu cours.
-La garantie légale de conformité :
Le texte de base est une Directive Européenne du 25/05/1999, transcrite, en France, dans le code de la consommation (Ordonnance du 17/05/2005, code de la consommation, art.211-1 et suivants).
La garantie légale de conformité s’applique pour tout achat (machine à laver, voiture, animal de compagnie*,…).
Définition de la notion de conformité applicable aux chiens et chats :
«Un bien fabriqué ou produit acheté doit, pour être conforme, être propre à l’usage habituellement attendu d’un bien semblable et doit, le cas échéant, correspondre à la description donnée par le vendeur.»
Ce texte pose un problème, en cas de recours, en ce qui concerne les chiens et chats :
-Le chat est conforme à quoi ? Il y a un problème de définition qui, en cas d’action en justice, sera soumis à l’appréciation du juge.
- Les vices rédhibitoires ne rentrent pas dans la garantie légale de conformité.
-La garantie légale de conformité s’appliquera pour les maladies à caractère héréditaires (exemple : les HCM).
Les recours en cas de défaut de conformité :
-Les délais, après la délivrance (livraison):
●La visite vétérinaire établissant le défaut de conformité doit avoir lieu dans les 6 mois ;
●L’action en recours doit avoir lieu dans les 2 ans après la découverte du vice.
- Les avantages:
Son délai d’action : 2ans
●Absence d’antériorité à la visite (6 mois)
●Une meilleure protection de l’acheteur.
-Les inconvénients :
●Le délai défavorise le vendeur.
-La procédure des vices cachés (code civil : articles 1641à 1649/code rural : articles L213-1 à 213-9) :
Définition :
-Vice caché lors de la vente.
-Grave (ne correspond pas à la fonction d’origine)
-Antériorité par rapport à la vente : Doit être prouvé par une expertise introduite dans les 2 ans suivant la livraison de l’animal (même procédure que pour les vices rédhibitoires). Attention ! Si l’acheteur a fait pratiquer une opération, il peut être débouté pour «prise de propriété par l’acheteur» (selon l’appréciation du juge).
-Cette procédure couvre les maladies ou affections, non couvertes, par les vices rédhibitoires.
Inconvénients :
-Il faut prouver l’antériorité à la vente (très difficile!)
-C’est une procédure aléatoire : Certains tribunaux ne donne pas suite.
Ou en est le groupe de travail dirigé par le Pr Cotard ? Avancée de leurs travaux :
Vices rédhibitoires : Quelle évolution ? Doit-on garder la procédure actuelle ? L’adapter ? La supprimer ?
-L’adapter en essayer de concilier les intérêts des deux parties en cause.
-L’aménager en complétant la liste et en modifiant les délais des vices rédhibitoires (définition, signes cliniques, diagnostic de certitude).
Les conséquences :
Arrivée à une démarche de «vente qualité»
Protection du consommateur mais aussi protection du vendeur. Si le vendeur explique bien (écrit), donnant une information claire sur le statut de l’animal à l’acheteur («consentement éclairé»), il n’y a pas de recours.
La liste des vices rédhibitoires restera ouverte afin de pouvoir évoluer rapidement.
Après concertation avec les instances vétérinaires et les représentants de la SCC et du LOOF, le groupe de travail produira un rapport.
*selon l’article 528 du code de la consommation, l’animal de compagnie est considéré comme «un bien meuble».
LES VIROSES FELINES – DEPISTAGE EN ELEVAGE : CORINE BOUCRAULT-BARALON
Les maladies virales présentent une menace constante. Les retro-viroses (FIV, FeLv) ont une prévalence faible en élevage mais le dépistage reste nécessaire.
Doit-on dépister :
-Les retroviroses : Il existe des tests performants ; Il faut dépister :
●Au moment de la constitution de l’élevage,
●Au moment de l’introduction d’un nouveau chat,
●Au moment d’une saillie,
●Selon l’état clinique de son élevage,
●Selon les moyens que l’on peut ou veut y mettre (statuts de séparation, coût,…)
Aucune méthode n’est fiable à 100%. Certaines affections présentent des difficultés : à détecter, de temps d’incubation,
Les retrovirus (FeLV, Fiv ) Concernent surtout les jeunes.
FELV : peu contagieuse, le vaccin n’est pas à 100%.
FIV : Très long moment entre la contamination et l’apparition de la maladie.
DEPISTAGE : Tests rapides (dit indirect) ; Tests en laboratoire ou chez le vétérinaire ; RT-PCR.
Les formes latentes peuvent être détectées (peu contagieuses et ne développant pas la maladie) par une technique de RT-PCR spécifique.
Un test positif doit toujours être confirmé par un autre test ou autre méthode de test. De même pour les «douteux».
HERPES-VIRUS : Problème de dépistage due aux périodes «latentes»..
CALICIVIRUS : Pleins de souches différentes, ce qui ne facilite pas le dépistage. Il est difficile de vacciner sur toutes les souches.
Les cas cliniques doivent être confirmés et une prophylaxie doit être mise en place.
Attention! Ne pas détecter dans les 15 jours suivant une vaccination avec un vaccin vivant. Il y a risque d’interférence.
CORONAVIRUS : 80% des élevages sont touchés. 15% seulement des chats atteints, développent la maladie.
Il existe des tests de dépistage mais pas de tests prédictifs.
Il semble exister une prédisposition génétique à s’infecter et à développer la maladie.
On peut sélectionner un chat résistant aux coronavirus pour saillir une chatte afin d’obtenir (espérer!) que la descendance sera génétiquement négative.
Il y a autant de tests que de laboratoires. Il est recommandé d’utiliser toujours la même méthode, le même laboratoire.
La priorité en élevage, actuellement, doit être sur les retro-virus car il existe des tests fiables.
Pour en savoir plus : Fiches et recommandations (en anglais) sur les maladies et leurs dépistages sont disponibles sur le site du EUROPEAN BOARD ON CAT DISEASES : www.abcd-vets.org
Question d'un des participents: Bordetella (bactérie), peut-elle être détectée ? La Bordetellose est plus fréquente chez le chien que chez le chat.
Conclusion : Un échec vaccinale n’est pas forcément dû à l’ancienneté du vaccin (20 ans, 5 ans) mais à une mauvaise adaptation du protocole vaccinal.
LES VIROSES FELINES : QUELS RISQUES REELS POUR LE CHATON uels risques ? XAVIER LEVY (Centre de Reproduction du Sud Ouest – L’ISLE JOURDAIN)
Les maladies virales sont des causes de morbidité et mortalité chez le chaton.
Quelle protection pour le chaton :
La barrière placentaire : Très perméable mais… Le colostrum apporte 90%des anticorps.
La période critique : Lorsqu’il y a neutralisation du vaccin. Le chaton n’est plus protégé.
Les maladies :
TYPHUS (Panleucopénie) : Très stable et très résistant dans le milieu ambiant.
Si il n’y a pas de vaccination, le risque est de 80% de mortalité.
Si il y a vaccination = protection colostrale ; Si pas de colostrum = risque de maladie.
Si colostrum: 4 à 8 semaines de protection
Si colostrum riche : Protection pendant les premiers mois de vie.
Le Typhus peut générer des résorptions ; des momifications, en début de gestation ; ataxie (pas de marche asymétrique, comme si le chaton avait bu), atrophie du nerf optique, en fin de gestation et au moment de la naissance.
La vaccination avec un vaccin «vivant atténué» ne doit jamais être pratiquée sur une chatte gestante.
PIF (Péritonite Infectieuse Féline) :
Rarement plus de 10% des chatons malades en même temps.
LEUCOSE (FeLv) :
Très sensible en milieu extérieur. Si la mère est infectée, 1/3 des chatons seront durablement infectés. La femelle ne doit pas reproduire.
C’est la première cause d’infertilité.
Diagnostic : Détection de l’antigène.
FIV : Passe de la mère au fœtus (voie transplacentaire). Le taux de mortalité des chatons est important : Plus de 50%
HERPES : Infection par voie respiratoire, les 15 premiers jours de vie. Peut donner des pneumonies chez les chatons.
CALICIVIRUS FELIN :
Extrêmement résistant. Forme d’arthrite chez le chaton mais régresse en quelques jours.
Immunité par la mère : Jusqu’à 3 semaines.
Conclusion :
Le Colostrum naturel est le meilleur. Rien ne le remplacera.
Le Colostrum de substitution vendu chez le vétérinaire (veau) apportera de bonnes choses mais pas celle de la chatte.*
VACCINATION : POURQUOI ADAPTER UN PROTOCOLE A CHAQUE ELEVAGE.
GENERALITE SUR LA VACCINATION : BRICE REYNOLDS, DMV, ENVT :
La vaccination est destinée à protéger contre la maladie (virus, bactéries) et non contre l’infection.
C’est le système immunitaire de l’animal qui va déterminer le taux d’anticorps.
Exemple : Lors de sérologie (rage) pour aller en Angleterre, il arrive que bien que très récemment vacciné, le taux soit inférieur à la norme (le titre doit-être égal ou supérieur à 0,5 UI/ml). A l’inverse, il existe des cas d’hyper immunité donnant des taux plafonds.
Le protocole vaccinale doit être adapté à chaque cas, la pression infectieuse étant différente selon les conditions d’élevage (présence régulière de chatons, nombre d’adulte, …).
La vaccination ne se substitue pas à la préservation sanitaire.
L’ECHEC COLOSTRAL :
PAROVIROSE : Jusqu’à 12 semaines, pour la primo-vaccination. Faire le rappel à 12 semaines.
Heureusement, pas de forte pression d’infection, si on vaccine correctement les adultes.
Le «trou immunitaire» se situe entre 8 et 12 semaines.
En cas de risque (exemple : Coronavirus), il faut procéder à un sevrage précoce (avant 8 semaines).
Il faut adapter le protocole vaccinal à chaque fois, en fonction de la date de vaccination de la mère et de la qualité de la protection colostrale en ayant une estimation du titre en anticorps et de la durée de vie des anticorps colostraux que la mère transmet aux chatons.
La pression de l’infection dépend des entrées et des sorties des autres animaux (nettoyage, désinfection des locaux).
CHLAMYDIOPHILOSE : La vaccination doit être réservée si il y a une situation à risque (précédent historique).
Vacciner à 6 semaines, si la prise et la qualité du colostrum est faible.
Vacciner juste avant la saillie peut entraîner des problèmes.
CONCLUSION :
Il faut vacciner au cas par cas.
MISE-BAS PATHOLOGIQUE : Philippe MIMOUNI, Centre de reproduction du Sud Ouest, L’ISLE JOURDAIN :
Le pourcentage de mise-bas difficile, chez la chatte, se situe en moyenne entre 10 à 15%. Pour le Devon Rex : 20% , la moyenne pour les Persans et les Siamois serait de 8%. 70% des Dystocie (Dystocie= Passage difficile, exemple le Persan (grosse tête) sont traitées par césarienne (2 sur 3).
CONDITIONS DE LA MISE-BAS :
IL faut prévoir une caisse de mise-bas et isoler la chatte plusieurs jours avant la date théorique de mise bas.
La durée moyenne d’une mise-bas se situe entre 16 à 24h. Il y a danger, en cas de mise-bas de plus de 36h.
Certaines chattes font des poses entre 2 périodes de mise-bas. Le maximum étant un écart de 42h.
Si la chatte est calme et que cela se passe bien, il n’y a pas lieu de s’affoler.
Facteur de santé de la mère : Inertie utérine.
Canal pelvien trop étroit, obésité, mauvaise position fétale, inertie primaire (pas de contraction).
LA RADIOGRAPHIE :
5 jours avant la mise-bas théorique. Elle permet de connaître le nombre de chatons, de définir la date de mise-bas et d’identifier certains problèmes (déformations, momifications,…)..
L’ECHOGRAPHIE :
Si les pulsations sont à +de 200, pas de problème. En dessous, il y a souffrance du chaton.
L’utilisation de l’ocytocine permet d’augmenter les contraction (0,3 à 1 unité).
Un fœtus momifié, datant de la gestation précédente, peut être une cause d’infertilité.
DANS QUELS CAS IL FAUT CONSULTER SON VETERINAIRE ?
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La femelle se plaint et se mordille la vulve,
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Pertes vulvaires anormales : une hémorragie abondante, pertes verdâtres avec une odeur fétide,
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Plus d’une semaine de retard,
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Plus de chatons produits après 3à 4 heures de travail,
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Un chaton ou ses membranes sont visibles à la vulve depuis plus de 15 minutes, sans aucune progression,
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De fortes contractions présentent depuis plus de 30 minutes, sans aucun chaton né,
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Toute atteinte de l’état général de la femelle,
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La mise bas n’est pas finie au bout de 36 heures,
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Intervalle de plus de 3 heures entre chaque naissance.
*Lors du séminaire de l’UMES du 13/02/2010, le Dr aurélien Grellet apportait les précisions suivantes :
- Colostrum congelé au préalable : sa durée de vie est de 12 mois. Ne pas réchauffer au micro onde.
-Sérum : Prélèvement de sang d’un adulte, centrifugation et administration au chaton.
POUR LIRE LA SUITE DE CE COMPTE-RENDU, RENDEZ-VOUS SUR : "CONGRES AFVAC 2009 (2)"